lundi 29 janvier 2018

Le Docteur Ali Afdjei, co-auteur de "Burn-out, le vrai du faux" sur BFM.TV !

Les personnes qui se sentent fatiguées, stressées, qui n'arrivent plus à se concentrer, souffrent-elles toutes du burn-out, ce syndrome d'épuisement professionnel ? Le diagnostic est en fait difficile à établir. 

Le Docteur Ali Afdjei, co-auteur de "Burn-out, le vrai du faux" avec le Docteur Alain Delabos et François Michalon, en parle sur BFM.TV !

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Dans les conversations entre collègues, le mot burn-out revient souvent, mais à tort et à travers. Untel se dit friser le burn-out à cause des exigences d'un client, un autre parce qu'il a passé une mauvaise nuit ou parce qu'il est stressé par un dossier plus compliqué que prévu… Or les personnes qui sont touchées par ce syndrome d'épuisement professionnel sont les dernières à réaliser qu'elles en souffrent. Les symptômes qu'elles affichent peuvent être provoqués par bien d'autres maladies, mais surtout ces personnes sont souvent dans le déni. Le corps médical lui-même avance avec prudence dans l'établissement du diagnostic. 

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jeudi 16 mars 2017

Intervention du Docteur Ali Afdjei et Francois Michalon sur le thème du "Burn out, le vrai du faux" à la Clinique Gentilly de Nancy



Merci au personnel médical, aux aides soignantes, infirmiers, et personnel administratif de la Clinique Gentilly à Nancy pour leur accueil, écoute et nombreux échanges lors de notre intervention avec le docteur Ali Afdjei sur l
e thème du Burn out, le vrai du faux !


lundi 27 février 2017

Marion, victime d'un burn-out: "petit à petit, mon corps m'a lâchée"

Dans le livre "Burn-out, le vrai du faux", nous expliquons différentes situations du BO, en précisant que l'on peut l’éviter, tout comme on peut aussi en sortir. Dans ce cas présent, Marion a bénéficié du corps médical et du soutien familial, qui est bien souvent un élément indispensable pour rebondir... François Michalon



A 27 ans, Marion accepte de reprendre au pied levé le poste de DRH dans une clinique privée du sud-est de la France. Mais dépassée par cette responsabilité et harcelée par la directrice de l'établissement, la jeune femme sombre et frôle le suicide. Avant de trouver la force de rebondir... Elle raconte.

"Du jour au lendemain, j'ai dû encadrer une dizaine de personnes, gérer un budget de plusieurs millions d'euros et travailler avec la nouvelle directrice de la clinique. Je connaissais déjà l'établissement pour l'avoir rejoint après mon école de commerce et y avoir occupé deux postes dans les RH, en moins de trois ans. Mais avec cette responsabilité de DRH, j'accédais à une autre dimension professionnelle.  

"Prise dans un terrible engrenage"

Sur le coup, c'était plutôt motivant: j'allais être managée par une nouvelle personne et me confronter à d'autres méthodes de travail. En fait, c'est à partir de là que j'ai été prise dans un terrible engrenage. Très vite, j'ai été constamment sollicitée par la directrice sur tout et n'importe quoi, même pour des urgences personnelles. Elle me fixait des objectifs difficilement atteignables, avec une exigence sans limite. 
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mardi 21 février 2017

Lutte contre le burn-out : rapport parlementaire

Nous avions évoqué dans "Burn-out le vrai du faux" cette tentative de reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle...
A ce jour, un rapport parlementaire contenant 27 propositions suggère de densifier le dispositif public de lutte contre le syndrome d'épuisement professionnel et d’améliorer sa reconnaissance comme maladie professionnelle.
Une mission parlementaire a présenté devant la Commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, le 15 février 2017, son rapport publié le 9 février 2017 sur l’épuisement professionnel, tendant à favoriser la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle.
Un cabinet spécialisé dans la prévention des risques professionnels a estimé que 3,2 millions d’actifs sont en risque élevé de burn-out en France et dénoncé le fait que seuls 418 d’entre eux auraient été indemnisés au titre des maladies professionnelles en 2015.
A ce titre, la mission parlementaire suggère de faciliter la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle en abaissant le seuil d’incapacité permanente requis, de 25 % actuellement à 10 %, afin de permettre aux comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles d’étudier plus de dossiers.
Les 27 propositions du rapport prévoient entre autres de sensibiliser les managers en les envoyant en stage parmi les salariés, de faire de la prévention des risques psychosociaux un sujet de négociation obligatoire dans les entreprises ou encore de créer une agence nationale de la santé psychique au travail.
De plus, une meilleure protection des médecins du travail est évoquée, afin qu'ils puissent établir un lien entre la pathologie et les conditions de travail, sans être attaqués par les employeurs.
Ce travail parlementaire s'inscrit dans la suite de la loi Rebsamen qui, en août 2015, avait simplifié la procédure d'accès aux comités régionaux d'évaluation.

© LegalNews 2017 - daoui lila

mercredi 8 février 2017

Burn-out : le travail n'est pas seul en cause !

Article intéressant et permettant de mieux comprendre pourquoi le Burn-out n'est pas reconnu comme une maladie professionnelle...
La problématique du stress et du burn-out revient de plus en plus souvent dans l'actualité. On oublie toutefois un peu vite que les travailleurs ne sont pas les seuls concernés: les employeurs et les entrepreneurs y sont également confrontés. En outre, la faisabilité du travail dans le secteur privé est relativement stable, en dépit de la relance de l'économie, tandis qu'elle est en recul au sein du secteur public et du secteur associatif.

Burn-out: le travail n'est pas seul en cause

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Burn-out, le vrai du faux " co-écrit par François Michalon
et les Medecins Ali Afdjei, Alain Delabos 

samedi 8 octobre 2016

Article Eurojournaliste: « Burn-Out » : les perfectionnistes sont particulièrement menacés

« Burn-Out » : les perfectionnistes sont particulièrement menacés

Rencontre avec l’éditeur et expert François Michalon sur une maladie qui nous occupera de plus en plus – le « burn-out » n’est pas une fatalité, mais une pathologie de la « société du paraître ».



François Michalon veut renforcer la prévention du "Burn-out". Foto: Eurojournalist(e)



(KL) – Le livre « Burn-Out – Le vrai du faux ! » de François Michalon, le Dr Alain Delabos et le Dr Ali Afdjei compte parmi les livres dont on parle actuellement. Car le sujet, le « Burn-Out », est un phénomène que l’on risque de rencontrer de plus en plus. Cette pathologie, toujours pas reconnue comme « maladie », est encore mal connue. Mais, comme estime François Michalon, la prévention et le traitement sont tout à fait possibles. A condition de se rendre compte de l’impact de cette pathologie sur le monde économique et la vie de nous tous.
François Michalon, votre livre s’intitule « Burn-Out – le vrai du faux » – c’est quoi, un « faux burn-out » ?
François Michalon : Bonne question. Nous distinguons entre stress, anxiété, surmenage et le « burn-out » et pour le dire tout de suite, le surmenage n’est pas forcément un « burn-out ». Ce terme est un terme un peu à la mode et quelqu’un qui est en surmenage, n’est pas nécessairement aux bords du « burn-out ».
Nous vivons dans un monde en feu, tout va trop vite, il y a une perte de repères, ce qui peut engendrer une perte de l’orientation, mais cela n’est pas encore pathologique. Les plus menacés sont les perfectionnistes, qui veulent toujours tout faire mieux et faire plus. Leur environnement professionnel profite de cette attitude et ne fera donc rien pour les stopper, souvent, la famille ne peut pas représenter le contrepoids nécessaire, et la personne concernée entre dans une spirale négative…
Et qu’est-ce qu’il est donc le « vrai Burn-Out » ?
FM : Prenez la traduction du terme – « brûler de l’intérieur ». Les personnes atteintes du « Burn-Out » présentent des symptômes différents – ils peuvent changer de caractère, ils peuvent devenir aigris, renfermés, il y en a qui n’arrivent plus à se lever et à affronter la vie et ces symptômes ont tendance à se présenter soudainement, un peu comme un moteur d’une voiture qui explose.
Pour qu’un moteur explose, il faut d’abord qu’il y ait eu négligence. Qu’on a oublié de mettre de l’huile ou qu’on n’a pas respecté les intervalles de maintenance. Quels sont les « négligences » qui mènent au « Burn-Out » ?
FM : Le « Burn-Out », c’est un excès de pression que l’on n’arrive pas à gérer, dans la plupart des cas parce que l’environnement de la personne concernée ne réagit pas. L’une des difficultés, c’est que les gens sur la voie du « Burn-Out » développent une capacité énorme de faire plus et dans une telle situation, l’employer ne fera rien pour stopper son employé qui fait des heures supplémentaires. L’épuisement mental et physique est pourtant progressif, il s’agit d’une évolution. Tenez, après l’attentat du mois de janvier 2015, tout le monde affichait « Je suis Charlie ». Après l’attentat de Nice, on pouvait voir circuler des logos disant « Je suis épuisé » – cela traduit cette évolution vers une limite de ce qu’on peut gérer.
Et où se situe la frontière entre un surmenage que l’on peut « soigner » par un week-end dans la nature et le « Burn-Out » pathologique ?
FM : Tant qu’il y a une prise de conscience qu’il y a quelque chose que l’on n’arrive plus à gérer, les choses peuvent se rattraper. Quand on s’y perd et surtout, lorsque l’entourage professionnel et familial ne peut pas aider, la situation devient pathologique. Souvent, les patients se donnent beaucoup de mal pour dissimuler leur situation, se réfugient dans l’alcool, la drogue, les excès. Dans une « société du paraître », le « Burn-Out » est un excès de l’avoir au détriment de l’être.
Est-ce que le corps médical est suffisamment formé pour détecter cette pathologie encore mal connue ?
FM : Pas vraiment. Si vous vous présentez chez un généraliste avec de tels symptômes, il risque fort de vous prescrire des antidépresseurs, ce qui serait une démarche « classique » dans une situation où les docteurs n’ont plus assez de temps de vraiment dialoguer avec leurs patients. Mais cette thérapie n’avance le patient en rien – au contraire, le patient y perd aussi sa considération de sa propre personne en se sentant comme « un cas ».
Donc, la solution se trouverait plus au niveau de l’entourage qu’au niveau de l’individu ?
FM : La prévention peut jouer un rôle énorme et il y a des techniques. Notre équipe travaille dans la prévention dans les entreprises et nous essayons aussi de sensibiliser le public à être attentif aux voyants qui s’allument.
Quand on lit vos publications qui traitent d’une pathologie grave, on constate que vous le faites dans la bonne humeur…
FM : Beaucoup se joue au niveau de l’attitude. Je me réjouis tous les matins en me levant d’être là, je prends conscience de ma force et pour maintenir cette énergie, j’évite par exemple, les gens négatifs qui ne vous élèvent pas, j’essaye de faire ce que je fais dans la joie et de rester conscient de la chance que j’ai de pouvoir vivre cette vie.
Et votre message à ceux qui se sentent menacés par un « Burn-Out » ?
FM : On peut y arriver ! C’est aussi simple que ça – on peut y arriver.
Vous trouverez de plus amples informations concernant le « Burn-Out », sa prévention et les stratégies de s’en sortir dans le livre « Burn-out, le vrai du faux ! » de Dr Ali Afdjei, Dr Alain Delabos et François Michalon, Editions Fortuna,120 pages, ISBN : 978-2-930678-32-0

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